Non, je ne le lis pas... ou plus (plus exactement)... manque de temps, et... bon.
Mais en ce qui concerne le lyrisme de la violence, fait d'héroïsme et de romantisme... je te conseille le livre de Bernard Clavel : Lettre à un képi blanc.
Et en ce qui me concerne, je pense que la violence est toujours attachée une idée naïve de la liberté.
Celle de l'enfant qui pense pouvoir tout obtenir de sa mère (ou de son père... puis de ses petits copains) en laissant libre cours à ses pulsions destructrices quand d'autres de ses pulsions ne sont pas satisfaites.
Ce lien entre la liberté brut de l'expression compulsive (moi je veux ça, pourquoi n'y ai-je pas droit ?) sortie de tout contexte social est précurseur des espoirs perdus d'un certain romantisme espérant se révéler dans l'esthétique d'une violence mettant en scène le moi comme sublime héros (peu importe la cause dans ce cas).
Et j'ajoute que ce que veut le moi dans ce cas n'est rien d'autre qu'exister !
L'erreur, c'est qu'il ne cherche pas à exister à travers l'autre mais uniquement en lui-même (valeurs de courage et d'abnégation au seul profit d'une idée de lui-même). L'autre devient un ennemi, un empêcheur d'exister.
Le lyrisme étant une forme esthétique du romantisme, il existe aussi dans la dévotion absolue à l'autre ou à un dieu. Mais dans ce cas la violence est vécue comme un drame, un fléau, un sacrifice aussi... refoulée mais rarement analysée dans ses fondements !
Bises !
@Feuilleabc : excuses-moi mais je n'ai cessé de me relire pour corriger... bouh... dois être fatigué là... j'ai du mal à écrire ma pensée !